Dolmens et salsepareille
Ce remarquable et très documenté compte-rendu nous est proposé par la schtroumfette Marie Gabrielle.
Schtroumf à elle....
Dolmens et … salsepareille.
Ce 18 janvier 2015, c’est près de Brignoles sur la colline des Adrets qui surplombe la plaine du Val que nous sommes partis à la découverte de quatre dolmens du Chalcolithique ( khalos= cuivre et lithos= pierre), période de transition de la protohistoire entre le néolithique et l’âge de bronze.
La montée sur la colline est un peu raide sur le tracé d’un pipeline où nous avons pu observer la bruyère Erica multiflora, espèce en fleurs de juin à décembre et encore en janvier. C’est un arbrisseau persistant aux tiges rameuses et dressées de 30 à 80 cm qui pousse sur des sols légèrement acides : altérites calcaires, dolomitiques, marneux et parfois silicieux.
On retrouve sur ces fleurs du rose, du blanc, un peu de bleu. C’est charmant.
C’est également une excellente plante mellifère.
Le premier dolmen rencontré est le plus remarquable du fait de sa restauration dans les années 80 et le plus facile d’accès. On peut y observer :
- une chambre sépulcrale rectangulaire limitée à l’est par une dalle.
- la dalle de couverture, inclinée, pèse environ 10 tonnes et repose en partie sur le tumulus par l’arrière.
- 2 piliers soutiennent cette dalle de couverture d’origine sismique
Les recherches archéologiques ont permis de mettre à jour :
> dans les couches inférieures :
- des ossements humains pour la plupart calcinés, témoignant de la sacralité du lieu.
- 1200 dents humaines provenant d’enfants, d’adultes et de vieillards.
> dans les couches supérieures :
- des poteries, des coquillages, des perles et des fragments de bijoux.
- des pointes de flèches.
- de nombreux ossements d’origine animale : tortues, serpents, lézards, lapins.
Les trois autres dolmens sont plus difficiles à retrouver et n’ont pas été vraiment restaurés. Ils ont été souvent confondus avec des abris de chasseurs ou des cabanes à charbonniers.
Néanmoins, le deuxième dolmen, par son enfouissement naturel, a été protégé des pillages. Les fouilles ont révélé des fragments de vases, de céramiques, une pointe de flèche et des pendeloques ainsi que 700 dents.
Le chemin d’accès au troisième dolmen est vraiment plus compliqué, en moins bon état, envahi de salsepareille. Les archéologues y on retrouvé des perles, un collier et un crâne ainsi que des restes d’animaux.
Le dernier dolmen ressemble assez au second.
Les chercheurs ont estimé que 150 à 200 personnes avaient été inhumées sur ces quatre sites.
En outre, si nous avons pu observer le filaire à feuilles étroites avec une nervure principale saillante, de couleur verte avec un dessous plus clair et une marge transparente, nous avons fait l’expérience de la salsepareille !
La salsepareille est une liane vivace qui mesure entre 1 et 3 mètres de haut, qui possède une tige ligneuse, sarmenteuse et épineuse. Les feuilles sont en forme de cœur avec plusieurs nervures (5 à 7). Les fruits ressemblent à des groseilles (août à octobre).
Nourriture préférée des schtroumfs, elle est parée de nombreuses vertus médicinales. Elle est en effet utilisée contre les rhumatismes, certaines maladies de peau, la grippe, l’anorexie, la goutte. Elle est diurétique, fortifiante et aphrodisiaque au Mexique !
Néanmoins elle nous a cassé les pieds !
La prochaine fois, on s’habille de bleu et de blanc, le chef, le grand schtroumf, en rouge et on vaincra la salsepareille avec un sécateur ! Il faudra aussi désigner Gargamel…on cherchera !
Marie-Gabrielle
Schtroumf à elle....
Dolmens et … salsepareille.
Ce 18 janvier 2015, c’est près de Brignoles sur la colline des Adrets qui surplombe la plaine du Val que nous sommes partis à la découverte de quatre dolmens du Chalcolithique ( khalos= cuivre et lithos= pierre), période de transition de la protohistoire entre le néolithique et l’âge de bronze.
La montée sur la colline est un peu raide sur le tracé d’un pipeline où nous avons pu observer la bruyère Erica multiflora, espèce en fleurs de juin à décembre et encore en janvier. C’est un arbrisseau persistant aux tiges rameuses et dressées de 30 à 80 cm qui pousse sur des sols légèrement acides : altérites calcaires, dolomitiques, marneux et parfois silicieux.
On retrouve sur ces fleurs du rose, du blanc, un peu de bleu. C’est charmant.
C’est également une excellente plante mellifère.
Le premier dolmen rencontré est le plus remarquable du fait de sa restauration dans les années 80 et le plus facile d’accès. On peut y observer :
- une chambre sépulcrale rectangulaire limitée à l’est par une dalle.
- la dalle de couverture, inclinée, pèse environ 10 tonnes et repose en partie sur le tumulus par l’arrière.
- 2 piliers soutiennent cette dalle de couverture d’origine sismique
Les recherches archéologiques ont permis de mettre à jour :
> dans les couches inférieures :
- des ossements humains pour la plupart calcinés, témoignant de la sacralité du lieu.
- 1200 dents humaines provenant d’enfants, d’adultes et de vieillards.
> dans les couches supérieures :
- des poteries, des coquillages, des perles et des fragments de bijoux.
- des pointes de flèches.
- de nombreux ossements d’origine animale : tortues, serpents, lézards, lapins.
Les trois autres dolmens sont plus difficiles à retrouver et n’ont pas été vraiment restaurés. Ils ont été souvent confondus avec des abris de chasseurs ou des cabanes à charbonniers.
Néanmoins, le deuxième dolmen, par son enfouissement naturel, a été protégé des pillages. Les fouilles ont révélé des fragments de vases, de céramiques, une pointe de flèche et des pendeloques ainsi que 700 dents.
Le chemin d’accès au troisième dolmen est vraiment plus compliqué, en moins bon état, envahi de salsepareille. Les archéologues y on retrouvé des perles, un collier et un crâne ainsi que des restes d’animaux.
Le dernier dolmen ressemble assez au second.
Les chercheurs ont estimé que 150 à 200 personnes avaient été inhumées sur ces quatre sites.
En outre, si nous avons pu observer le filaire à feuilles étroites avec une nervure principale saillante, de couleur verte avec un dessous plus clair et une marge transparente, nous avons fait l’expérience de la salsepareille !
La salsepareille est une liane vivace qui mesure entre 1 et 3 mètres de haut, qui possède une tige ligneuse, sarmenteuse et épineuse. Les feuilles sont en forme de cœur avec plusieurs nervures (5 à 7). Les fruits ressemblent à des groseilles (août à octobre).
Nourriture préférée des schtroumfs, elle est parée de nombreuses vertus médicinales. Elle est en effet utilisée contre les rhumatismes, certaines maladies de peau, la grippe, l’anorexie, la goutte. Elle est diurétique, fortifiante et aphrodisiaque au Mexique !
Néanmoins elle nous a cassé les pieds !
La prochaine fois, on s’habille de bleu et de blanc, le chef, le grand schtroumf, en rouge et on vaincra la salsepareille avec un sécateur ! Il faudra aussi désigner Gargamel…on cherchera !
Marie-Gabrielle