À la rencontre du petit patrimoine en pierres sèches de Flayosc
Pour cette dernière sortie de 2016, nous sommes une trentaine de Cadiens à profiter d’une journée exceptionnelle : soleil éclatant et pas un souffle de vent, un 18 décembre !
Suite à la conférence que Thierry avait faite le 2 décembre, nous partons autour de Matourne, sur la commune de Flayosc, à la rencontre de ce petit patrimoine oublié, difficile à dater, mais combien intéressant et émouvant.
Suite à la conférence que Thierry avait faite le 2 décembre, nous partons autour de Matourne, sur la commune de Flayosc, à la rencontre de ce petit patrimoine oublié, difficile à dater, mais combien intéressant et émouvant.
Nous voyons d'abord l'un des plus beaux fours à chaux de Flayosc |
Les fours à chaux sont provisoires. Abandonnés dès que l’on ne s’en sert plus, on les reconstruit là où on en a besoin. C’est pourquoi on en trouve beaucoup, en particulier dans le nord de la commune. On avait en effet grand besoin de chaux (constructions, assainissement et protection des murs, stérilisation des fosses communes.) Celui que nous voyons est aujourd’hui en partie comblé, mais il devait avoir 7 à 8 m de profondeur. Les parements de murs, encore en bon état, sont faits de pierres sèches choisies, mais non taillées. L’entrée est bien visible, mais on ne voit pas de traces de feu. |
Un clapier à hélice Pour faire de la place afin de cultiver, on enlève les pierres qui remontent régulièrement du sous-sol, et on les garde en clapiers, pour différents usages à venir.
Certains clapiers sont de simples tas de pierres. D’autres sont des murs à la romaine, avec deux parements et remplissage au milieu. D’autres encore, comme celui-ci, sont véritablement construits afin de prendre moins de place au sol : c’est un clapier à « hélice », une sorte de tour de pierres. Ce genre de construction est très rare. |
Le Castellard
Nous sommes allés ensuite à l'oppidum du Castellard de Saint-Lambert. Placé au sommet de la colline, sans arbres à l’époque, on pouvait voir à des kilomètres à la ronde et ainsi se défendre contre les pilleurs.
Cinq à six familles pouvaient y vivre et y travailler (travaux des champs, métallurgie, poterie).
Celui-ci date de l’âge de fer (600 à 700 av JC). Il était protégé au nord et à l’ouest, mais pas au sud, par 3 enceintes. Compte tenu de la quantité de pierres éboulées, on peut dire que la dernière, celle sur laquelle nous avons joyeusement pique-niqué, était la plus large et la plus haute (3 à 4 m de haut).
Dans la commune de Flayosc il y a deux autres oppida : l’un sur la colline du Varon et l’autre sur la colline du Grain de Paille.
Nous sommes allés ensuite à l'oppidum du Castellard de Saint-Lambert. Placé au sommet de la colline, sans arbres à l’époque, on pouvait voir à des kilomètres à la ronde et ainsi se défendre contre les pilleurs.
Cinq à six familles pouvaient y vivre et y travailler (travaux des champs, métallurgie, poterie).
Celui-ci date de l’âge de fer (600 à 700 av JC). Il était protégé au nord et à l’ouest, mais pas au sud, par 3 enceintes. Compte tenu de la quantité de pierres éboulées, on peut dire que la dernière, celle sur laquelle nous avons joyeusement pique-niqué, était la plus large et la plus haute (3 à 4 m de haut).
Dans la commune de Flayosc il y a deux autres oppida : l’un sur la colline du Varon et l’autre sur la colline du Grain de Paille.
Une fausse garenne
Nous avons découvert enfin ce qui devait être une fausse garenne. Dans ce qui est extérieurement un muret, le paysan a fait un tunnel, l’a recouvert de pierres, et a placé au bout un piège à lapins fait de pierres plates (une lecque).
Nous avons découvert enfin ce qui devait être une fausse garenne. Dans ce qui est extérieurement un muret, le paysan a fait un tunnel, l’a recouvert de pierres, et a placé au bout un piège à lapins fait de pierres plates (une lecque).
J & H