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Résumé botanique pour cette journée
Résumé botanique pour cette journée
Nous sommes émerveillés par la profusion et la diversité des fleurs. On trouve ici des espèces endémiques qui poussaient avant la séparation de la Corse et du continent. Puis, la végétation évoluant en vase clos, des espèces ressemblantes mais différentes de celles du continent (Calycotome, Ciste, Genêt, Crocus…) sont apparues.
Je suis le Calycotome velu. Je ressemble beaucoup au Calycotome épineux du continent. Mes poils courts et serrés (que l’on voit bien à la loupe) donnent à mes rameaux cet aspect blanchâtre. Mes aiguilles sont plus agressives. J’appartiens à la famille des Fabacées.
Je suis une rarissime plante du golfe d’Ajaccio. À la loupe, je suis une merveille d'Astéracée.
C’est pourquoi tous sont à genoux devant moi ! Je m’appelle Evax tyrrhénien. Je suis protégée au plan national.
C’est pourquoi tous sont à genoux devant moi ! Je m’appelle Evax tyrrhénien. Je suis protégée au plan national.
Je suis la Giroflée des plages ou Matthiole tricuspide (mes fruits ont trois cornes). J’ai une corolle crucifère à cœur blanc, dans des tons qui vont du rose au mauve. Je suis une Brassicacée protégée sur le plan national.
Je suis la succowie des Baléares, reconnaissable à mon fruit qui est une boule épineuse. Sur le continent, on ne peut me trouver qu’au cap Nègre. Je suis très protégée.
Nous avons vu aussi (de gauche à droite)
1- Une Poacée : la Lamarckie dorée. Son inflorescence est formée de pédoncules longs et pendants
2 - Deux espèces de lupin : le Lupin réticulé ou Lupin à feuilles étroites, que l’on trouve aussi sur le continent et le Lupin à petites fleurs que l’on trouve en Corse (Fabacées)
3 - La Vipérine de Crète
4 - La Silène soyeuse
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Et encore...
Le Statice articulé, caractéristique de la Corse. Il y a de nombreuses espèces de Statices… presque une par cap ! Nous en verrons un autre à Capo di Muro.
L’Herbe-aux-chats, une Germandrée à l’odeur particulière qui perturbe les chats. On en trouve sur les îles d’Hyères, mais pas sur le continent.
La Vesce très élégante, très protégée.
2 - Deux espèces de lupin : le Lupin réticulé ou Lupin à feuilles étroites, que l’on trouve aussi sur le continent et le Lupin à petites fleurs que l’on trouve en Corse (Fabacées)
3 - La Vipérine de Crète
4 - La Silène soyeuse
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Et encore...
Le Statice articulé, caractéristique de la Corse. Il y a de nombreuses espèces de Statices… presque une par cap ! Nous en verrons un autre à Capo di Muro.
L’Herbe-aux-chats, une Germandrée à l’odeur particulière qui perturbe les chats. On en trouve sur les îles d’Hyères, mais pas sur le continent.
La Vesce très élégante, très protégée.
Jeannine et Henri
Ellen
premières journées 3 et 4 avril
Passons sur le rassemblement des 8 voitures cadiennes à l’embarquement sur le port de Toulon, le dimanche 3 avril, et sur une traversée tranquille. Venons en tout de suite à notre arrivée à Ajaccio, le lundi 4 avril, donc. Cela commence par un petit déjeuner animé dans un établissement sympathique : partisans du thé et acharnés du café cohabitent. La tolérance est de mise au cade
Notre première matinée sur la terre Corse : La Pointe de la Parata. Le temps : beau. L’humeur des cadiennes : au beau fixe. L’humeur des Cadiens : aussi, par conséquent. Ayant laissé les véhicules sur un parking de la D 111 (non sans avoir eu soin d’aller en déposer trois à l’arrivée prévue), nous parcourrons un sentier odorant, au milieu de la flore méditerranéenne spécifique de la Corse qui diffère parfois par des détails de celle de la Provence (Voir compte-rendu de Jeannine et Henri)
Notre premier PNTC Corse se déroule dans la bonne humeur (comme d’habitude) et , en redescendant vers la pointe, nous découvrons la tour gênoise qui en occupe le sommet. Le tour du promontoire ne demande pas plus qu’une petite demi heure. Les îles sanguinaires sont très proches. Il suffirait presque de tendre la main pour s’en saisir ! Elles veillent sur le golfe d’Ajaccio. Leur nom évoque bien sûr le danger qu’elle représentent pour la navigation surtout par gros temps. La première journée sur l’île est de bon augure. Il ne nous reste qu’à rejoindre notre gîte :U Fraccintu ! Donc, retour vers Ajaccio que nous traversons, puis, la caravane du Cade emprunte vers le Sud la N196, magnifiquement tracée dans la montagne dont nous apercevons de loin en loin les cimes encore enneigées (on sait que la Corse comporte plusieurs sommets qui dépassent 2000m) . Après une soixantaine de km, à Olmetta, on vire à gauche et on arrive à notre gîte. Il est joliment perché au dessus d’une mer d’oliviers. Et quels oliviers ! peu taillés ! (c’est dur et c’est haut) Mais les olives corses sont sympa : elles tombent et il suffit d’étaler les filets pour les récolter. U Fraccinto, le gîte, domine tout ça. Il y a même des vaches. Cela plairait à la doyenne du Cade qui est Normande mais qui n’est malheureusement pas avec nous. L’installation au gîte se fait dans la bonne humeur. Puis c’est l’heure du dîner, solide et délicieux, car Valérie, notre hôtesse, est un cordon bleu. Personne n’oubliera la délicieuse salade servie chaque soir en entrée agrémentée de charcuteries corses, ou la daube de sanglier au riz. On a encore sur la langue les canelloni aux épinards, sans oublier les lasagnes au bruccio. Personne ne se fait prier pour gagner sa chambre ou son dortoir.
JCL
Passons sur le rassemblement des 8 voitures cadiennes à l’embarquement sur le port de Toulon, le dimanche 3 avril, et sur une traversée tranquille. Venons en tout de suite à notre arrivée à Ajaccio, le lundi 4 avril, donc. Cela commence par un petit déjeuner animé dans un établissement sympathique : partisans du thé et acharnés du café cohabitent. La tolérance est de mise au cade
Notre première matinée sur la terre Corse : La Pointe de la Parata. Le temps : beau. L’humeur des cadiennes : au beau fixe. L’humeur des Cadiens : aussi, par conséquent. Ayant laissé les véhicules sur un parking de la D 111 (non sans avoir eu soin d’aller en déposer trois à l’arrivée prévue), nous parcourrons un sentier odorant, au milieu de la flore méditerranéenne spécifique de la Corse qui diffère parfois par des détails de celle de la Provence (Voir compte-rendu de Jeannine et Henri)
Notre premier PNTC Corse se déroule dans la bonne humeur (comme d’habitude) et , en redescendant vers la pointe, nous découvrons la tour gênoise qui en occupe le sommet. Le tour du promontoire ne demande pas plus qu’une petite demi heure. Les îles sanguinaires sont très proches. Il suffirait presque de tendre la main pour s’en saisir ! Elles veillent sur le golfe d’Ajaccio. Leur nom évoque bien sûr le danger qu’elle représentent pour la navigation surtout par gros temps. La première journée sur l’île est de bon augure. Il ne nous reste qu’à rejoindre notre gîte :U Fraccintu ! Donc, retour vers Ajaccio que nous traversons, puis, la caravane du Cade emprunte vers le Sud la N196, magnifiquement tracée dans la montagne dont nous apercevons de loin en loin les cimes encore enneigées (on sait que la Corse comporte plusieurs sommets qui dépassent 2000m) . Après une soixantaine de km, à Olmetta, on vire à gauche et on arrive à notre gîte. Il est joliment perché au dessus d’une mer d’oliviers. Et quels oliviers ! peu taillés ! (c’est dur et c’est haut) Mais les olives corses sont sympa : elles tombent et il suffit d’étaler les filets pour les récolter. U Fraccinto, le gîte, domine tout ça. Il y a même des vaches. Cela plairait à la doyenne du Cade qui est Normande mais qui n’est malheureusement pas avec nous. L’installation au gîte se fait dans la bonne humeur. Puis c’est l’heure du dîner, solide et délicieux, car Valérie, notre hôtesse, est un cordon bleu. Personne n’oubliera la délicieuse salade servie chaque soir en entrée agrémentée de charcuteries corses, ou la daube de sanglier au riz. On a encore sur la langue les canelloni aux épinards, sans oublier les lasagnes au bruccio. Personne ne se fait prier pour gagner sa chambre ou son dortoir.
JCL